Apparu en 2017, le drone soccer est un sport originaire de Corée du Sud. Le principe est simple, il s’agit de jouer au foot avec des drones. La partie se déroule à vue sur un petit terrain bordé de filet de 6m de long, 3m de large et 3m de haut. Il se pratique en équipe de 3 contre 3.
Chaque équipe est composée de trois drones recouverts d’une carapace de protection et ressemble à un ballon de football (dimensions identiques). Il y a un défenseur, un gardien et un attaquant. Ce dernier fait office de balle et doit traverser le but adverse représenté par un anneau (donut) pour marquer un point.
« Beaucoup comparent la discipline au quidditch, le célèbre sport de la saga Harry Potter. L’un des avantages du drone soccer, c’est qu’il se joue à tout âge, que les équipes sont mixtes et est inclusives. Il suffit de savoir manipuler une télécommande pour être opérationnel pour une partie », explique Pascal Roignau, le président de Faireplay et de Drone Soccer France.
Une pratique exigeante qui est plus subtile qu’elle n’en a l’air. « Les manettes sont très sensibles, je pense qu’il faut bien s’entraîner pour être fort au drone soccer », confie Kenji, âgé de 12 ans qui a essayé pour la première fois de faire voler un drone. « C’est une super découverte. Au début ça m’a paru un peu compliqué, le ballon était très sensible avec le vent. Les déplacements sont très rapides et j’ai eu un peu de mal à maîtriser tous les paramètres : la hauteur, la droite, la gauche, la profondeur. J’ai l’habitude de jouer à des jeux vidéo de football, mais au drone soccer les manettes sont différentes. J’ai vraiment très envie de rejouer rapidement. »
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